fbpx

30 conseils pratiques pour le positionnement d’un blog, la création de blog, et la rédaction d’articles de blog

J’ai lu que de nombreux cadres se réorientaient vers des métiers manuels.

Ainsi, Sophie ne veut plus faire les approvisionnements pour cet entrepôt de pièces détachées de la SNCF, elle se forme à la plomberie.

Marc ne veut plus faire de maintenance réseau pour SFR, il se forme à l’agriculture.

Pourquoi ? C’est facile à comprendre.

Dans les années 80, être cadre dans un grand groupe ou fonctionnaire, c’était un missile longue portée. Une carrière stable, du pouvoir d’achat, tout droit pendant 40 ans, puis la retraite.

Cet âge d’or est finito.

Incertitudes. Bullshit jobs. Manque de reconnaissance et de moyens, pression. Les gens n’en peuvent plus.

Alors devenir artisan, c’est se mettre à son compte, ne répondre à personne sauf ses clients, et occuper son esprit par le travail manuel.

On retrouve du sens. C’est plus épanouissant que de gérer les mises à jour des manuels qualité chez un sous-traitant de la plasturgie.

C’est la même démarche pour les blogueurs

Quitter un job dont on ne veut plus et transformer ses connaissances en savoir. Le job de rêve.

Pas facile de gagner sa vie en ligne ? Ça dépend. Si vous avez le bon positionnement, que vous bossez le trafic, et que vous êtes crédible, il n’y a pas de raisons : ça va le faire.

Alors pour vous aider, voici une première séries de 30 conseils pour vous aider à gagner de l’argent avec votre blog (d’autres posts à venir).

Au menu de cet article :

  • Le positionnement de votre blog
  • La création de votre blog
  • La rédaction d’articles de blog

Prenez une respiration, c’est parti.

10 conseils pour positionner son blog correctement

La passion n’est pas toujours une bonne idée

C’est ce que certains webmarketeurs vous ont vendu pendant des années : bloguez sur votre passion. La fortune sera au coin de la rue.

Quel conseil idiot. Et si votre passion n’est pas monétisable ?

Eh bien, je vous fais le film. Vous allez passer des mois à lutter inutilement, et vous abandonnerez, dégoûté par l’infoprenariat.

Un exemple ? Le bricolage. Oui, publier des contenus sur la menuiserie ou le carrelage va vous ramener du trafic, mais qu’allez-vous vendre ? Une formation pour carreler ? Ça pue le bide. Soit on sait carreler, soit on demande à un ami, soit on prend un artisan.

Méfiez-vous de votre passion. Elle ne permet peut-être pas de vendre des formations ou des coachings.

Les grosses thématiques limitent le risque

Je ne suis pas le mieux placé pour promouvoir ce conseil. En effet, mon premier business en ligne était sur une niche farfelue : le tir aux plateaux d’argile. Quoi que… J’avais remarqué que des blogs américains existaient, que des livres se vendaient sur Amazon, et qu’il y avait un besoin en francophone…

Mais appliquez ce que j’appelle la théorie de la pizzeria. Dans votre ville, je suis certain qu’il y a plus de pizzerias que de restaurants éthiopiens. Pourtant, la cuisine éthiopienne est réputée. Mais c’est juste que les gens préfèrent les pizzas. Vous prendrez moins de risques à ouvrir une excellente pizzeria qu’un excellent restaurant éthiopien.

En ligne, c’est pareil. Une thématique qui semble encombrée est un excellent signe : cela signifie qu’elle est porteuse. Vous limitez ainsi le risque de partir sur une thématique non porteuse. Le tout est de se différencier et d’apporter de la valeur à votre thématique.

La crédibilité peut s’acquérir

En début d’article, je vous ai dit que pour faire des ventes, vous deviez être crédible. C’est-à-dire, démontrer votre expertise dans vos contenus. Le métier d’infopreneur consiste à aider les gens en les formant… Il faut donc que les gens vous fassent confiance en tant que formateur pour acheter vos produits.

Mais… vous n’avez pas forcément besoin d’être crédible quand vous commencez à bloguer.

Quand j’ai lancé mon blog sur le tir, j’ai été clair avec mes lecteurs : je n’étais ni moniteur, ni champion. J’étais un simple pratiquant loisir, qui se formait, testait des techniques, et partageait cela sur un blog.

Je me suis formé au fur et à mesure, en achetant tous les bouquins et DVD disponibles, en appliquant sur le terrain, et en expliquant ce qui avait marché ou pas. Puis, je me suis focalisé sur les aspects annexes. Méthodes de préparation physiques, mentales, techniques d’entraînement…

Et au bout de quelques mois d’effort, j’en savais plus sur le sujet que 99% des gens. C’est là que j’ai pu concevoir mes produits et les vendre.

On peut se différencier en nichant

Si vous attaquez une thématique encombrée, vous allez vite avoir le sentiment que c’est difficile de se faire une place.

Et je vous le dis tout de suite : aller en mode frontal contre des infopreneurs qui sont là depuis des années en proposant plus ou moins la même chose qu’eux, c’est courir à l’échec. Il faut donc se différencier. C’est le moyen d’exister dans une thématique concurrentielle.

C’est ce que font les avocats. Plus personne ne cherche un avocat « généraliste ». En fonction de votre litige, vous recherchez un avocat en droit du travail, de la famille, pénal, ou en droit immobilier.

Si vous montez un blog sur la musculation, vous pouvez vous nicher en étant dédié spécialement aux bodybuilders les plus hardcore. Votre contenu sera différent de ceux qui proposent juste un ventre plat pour l’été.

On peut se différencier avec son histoire

Bien évidemment, se nicher en se spécialisant sur une « sous-thématique » n’est pas la seule option. D’autant plus que la stratégie a aussi ses limites. Si vous vous nichez de façon trop restreinte, vous courez aussi le risque de ne pas avoir un marché suffisamment important.

Il faut donc aussi considérer de vous différencier avec votre histoire.

Exemple : vous avez un blog qui parle des réseaux sociaux. Vous vous êtes nichés sur la pub Facebook. Si la publicité Facebook vous a permis de faire décoller des business, de changer votre vie, vous devez aussi mettre en avant votre histoire. Parce qu’elle va inspirer les gens. Créer de l’identification. Les motiver à agir.

Et ce qu’il y a de génial avec cette méthode, c’est que votre histoire est unique. Personne ne peut copier votre parcours de vie, vos échecs et vos réussites. C’est donc une différenciation unique !

Vous comprenez la logique : quand on y réfléchit, la concurrence est donc un faux problème.

On peut se différencier en faisant mieux

Autre façon de faire votre trou parmi les concurrents : faire mieux, tout simplement.

Vous savez pourquoi les voitures japonaises ont inondé le marché américain dans les années 70 et 80 ? Parce qu’elles étaient bien plus fiables que les voitures américaines. Les consommateurs ont vite compris que leur Toyota tiendrait plus longtemps que leur Chevrolet.

Faire mieux, en blogging, c’est donner de meilleurs conseils (n’ai-je pas commencé ce post en vous disant que bloguer sur sa passion est un conseil répandu mais terriblement dangereux ?).

A vous d’aller de faire plus utile, plus complet que vos concurrents.

Nicher un blog, c’est aussi gagner plus

Le truc que je vois souvent en coaching ? Les gens qui ont le problème de l’ogre. À savoir, viser le positionnement le plus large possible, pour toucher le plus de monde possible, et gagner des millions au bord de la piscine.

Ça va coincer : vouloir viser tout le monde, c’est ne toucher personne. Au lieu de disperser vos forces, concentrez-les. Faites comme les médecins. Les cardiologues gagnent plus que les généralistes. Les stomatos gagnent plus que les dentistes.

Nicher, c’est se focaliser sur les gens qui se diront : « ok, ce blog est vraiment pour moi. Je suis graphiste, il explique aux graphistes comment se développer ».

Vous ferez plus de ventes ainsi qu’en parlant aux freelances en général.

Parce que bien souvent, le taux de conversion compte plus que la taille du marché.

Les personas ont de gros points faibles, pensez problèmes

« Alors voilà, je m’adresse aux femmes urbaines CSP+ de plus de 50 ans qui veulent perdre du poids ».

Bon, c’est le genre de conclusion auxquelles on arrive quand on analyse les personas, ces clients imaginaires.

Et si vous voulez vendre des articles de sport ou des leggings, pourquoi pas, cela peut aider.

Mais en ce qui concerne les cours en ligne, j’ai un gros doute sur l’efficacité de la méthode. Si ça se trouve, vous comptez de nombreuses clientes trentenaires qui habitent en zone rurale et qui font partie de la classe moyenne.

En fait, c’est assez difficile de savoir avec précision qui vous lit et qui vous achète quoi que ce soit. Parce que même si vous faites un sondage, vous aurez rarement plus de 15 ou 20% des gens qui y répondent.

Alors je préfère parler problèmes plutôt que personas. Par exemple : « mon blog s’adresse aux femmes qui veulent retrouver un ventre plat en s’exerçant sans aucun appareil de musculation » est bien plus efficace.

Cela vous permet de mieux cibler vos contenus payants et gratuits. Penser personas vous disperse. Penser problème vous guide vers de la cohérence.

Pensez tout de suite à la monétisation

Attention, si vous débutez, appliquez celui-ci. Réfléchissez tout de suite à ce que vous voulez vendre.

Il n’est pas question de trouver tout de suite le sujet exact de votre produit, mais d’en avoir une petite idée.

Cela permet de faire le tri entre les idées foireuses et les bonnes idées.

  • Idée foireuse : « je vais faire des formations pour organiser l’enterrement de vie de jeune fille parfait ». Mouais bof. À mon avis, ça va être dur.
  • Idée prometteuse : « je vais vendre des formations pour progresser au billard français ». Oui, il y a des passionnés que cela va intéresser.

Prenez quelques instants et essayez de répondre à cette question en toute honnêteté. Cette idée de produit que vous trouvez excellente… pensez-vous vraiment que des gens vont dépenser de l’argent là-dedans ?

L’échec est possible

Je vais être désagréable, mais je vous dois la vérité. Même en réfléchissant à son positionnement, même si tous les indices sont au vert, il n’y a jamais de garantie de succès.

Sinon, tout le monde serait un infopreneur millionnaire. Et ce n’est pas le cas. Il n’y a jamais aucune certitude quand à la réussite entrepreneuriale.

Ceux qui vous garantissent le succès à 100% vous mentent. Ce que je peux faire au mieux, c’est vous dire que vous augmentez grandement vos chances de succès avec le bon positionnement, en faisant le travail pour vous faire connaître, et en faisant le travail sur la qualité de contenu. Mais ce n’est jamais du 100%.

10 conseils pour la création du blog

WordPress c’est bien

WordPress est le roi des CMS.

CMS, qu’est-ce ? C’est en quelque sorte le logiciel de base qui permet de faire tourner un blog. WordPress est la norme de cette industrie. Des milliards de milliards de blogs (au moins) tournent sous WordPress, ce qui a permis de générer tout un écosystème de petits logiciels annexes fort utiles (les plugins).

WordPress est assez simple. WordPress est relativement économique. Si vous n’aimez pas la bidouille technique, les plugins WordPress permettent au profane de configurer son blog à peu près comme ils le veulent (attention, les bonnes extensions sont souvent payantes).

Et à contrario, si vous aimez la bidouille technique, alors, libre à vous de mettre les mains dans le code et de le faire à votre mode

 C’est cette flexibilité qui fait que l’immense majorité des gros blogs tournent sur WordPress. Sauf que… avec le temps, d’autres solutions sont arrivées. Comme celle-ci.

Système IO, c’est bien aussi. Podia idem

J’ai longtemps été assez sceptique sur les systèmes intégrés, comme Podia ou Système IO.

Mais il faut reconnaître qu’année après année, ce genre de solutions tout-en-un a fait de sacrés progrès. Elles intègrent l’autorépondeur, le système de vente, votre site internet…

Elles sont donc plus économiques que WordPress auquel on doit rajouter un autorépondeur.

Par exemple, à l’heure actuelle, le plan le plus complet sur Système IO coûte 97 euros par mois. Sachez que rien que mon autorépondeur me coûte plus de 250 euros chaque mois…

Donc ce genre de solutions présente de sacrés bons côtés. Un seul outil, une seule interface. Certes, un peu moins de possibilités que WordPress et un autorépondeur spécialisé, mais quand même de quoi monter un business en ligne.

D’ailleurs, j’ai des clients coachings qui tournent sur Système IO et qui ont de jolis résultats… Donc si vous détestez la bidouille technique, que vous voulez du simple et efficace, et pas trop cher, sachez que Système IO est une belle alternative à WordPress.

Le design n’est pas vraiment important

Nous aurons une partie dédiée au design à venir mais je voulais déjà aborder ce sujet.

Non, vous n’avez pas besoin d’un design fou furieux. Vous n’êtes pas Coca Cola, ni Yves Saint-Laurent. Pas besoin d’y consacrer des sommes folles.

Ce qu’il vous faut, c’est un site clair, responsive (c’est-à-dire qui s’affiche aussi bien sur ordinateur, que tablette et téléphone).

Le bon vieux design blogging deux colonnes, sidebar à droite est donc suffisant. Un fond gris clair, des lettres gris foncé, un menu en couleur et emballé, c’est pesé. Si vous avez prévu un budget graphiste, faites des économies avec un thème WordPress de qualité (quelques dizaines d’euros). Et gardez ce budget pour vous payer de bonnes formations.

Les bonnes formations ne sont pas données, mais elles font gagner un temps précieux et peuvent multiplier vos chances de succès.

La landing page est très importante

La landing page est la page la plus importante de votre site internet. Souvent, chez les blogueurs, c’est elle qui fait office de page d’accueil.

Pourquoi compte-t-elle autant ? Parce que c’est la page qui présente vos formulaires d’inscription à votre newsletter. Et qu’entre une page réussie et une page ratée, le taux de conversion peut aller de 1 à 7.

Cette page paraît simple, en fait, elle est complexe. Elle doit présenter ce que vous faites et donner envie de s’inscrire à votre liste en moins de 5 secondes.

Sinon, l’internaute repart et s’en va à jamais. La solution ? Les outils de split tests, qui permettent de tester sur le long terme plusieurs versions de votre page, et de conserver celle qui fonctionne le mieux.

Car doubler son taux de conversion, cela veut dire monétiser deux fois plus vite.

Les gens veulent une page à propos

Si vous vous plongez dans les stats de votre blog, vous verrez que votre page à propos est toujours très lue. Et c’est assez facile de comprendre pourquoi.

Les gens veulent savoir à qui ils ont affaire. Être infopreneur, c’est un métier assez particulier : c’est transmettre un enseignement.

Le côté humain est fondamental. La page à propos permet de comprendre qui vous êtes. Et qui vous a donné envie de créer un blog sur un sujet particulier.

Elle peut raconter aussi vos échecs, vos victoires. Elle est l’occasion d’inspirer, de motiver et de fidéliser. Passez du temps sur cette partie. Racontez votre histoire. Mettez-y vos tripes. Vous voulez changer la vie des gens ?

Racontez-leur comment vous l’avez fait pour vous et pour les autres.

Le RGPD, ce n’est pas compliqué

Le Règlement Général de la Protection des Données est un texte européen qui encadre les pratiques des sites internet en ce qui concerne la collecte d’informations.

Ce texte est disponible gratuitement sur le site de la CNIL. Si vous le lisez, vous découvrirez une usine à gaz, une merveille technocratique, un miracle de bureaucratie.

N’empêche, nous devons nous y plier.

Mais si vous ne voulez pas vous taper ce pavé indigeste, quelles sont les bonnes pratiques à retenir pour les blogueurs ?

Rédigez une politique de confidentialité qui explique qui vous êtes.

  • L’adresse de votre entreprise.
  • Comment on vous contacte (une adresse e-mail, par exemple).
  • Expliquez que vous collectez les e-mails pour envoyer des messages présentant vos articles, des conseils utiles, mais aussi parfois des offres commerciales.
  • Expliquez quelle société stocke ces e-mails (c’est votre autorépondeur).
  • Expliquez qu’on peut se désinscrire de la liste en cliquant sur le lien de désinscription contenu en bas de chaque message, ou en vous le demandant par e-mail.
  • Expliquez que vous utilisez des cookies si c’est le cas.
  • Rajoutez un bouton d’acceptation si vous en utilisez (le plugin WordPress Borlabs Cookies est parfait). Expliquez que vous ne revendrez pas les données des personnes.

Et normalement, vous serez bon.

Les CGV, ce n’est pas la mort

Lorsque vous proposerez vos offres, vous aurez besoin d’afficher des conditions générales de vente sur votre site.

Vous avez peur d’un casse-tête juridique ? Vous ne devriez pas. Déjà, pour la simple et bonne raison que vous êtes quelqu’un de sérieux et de loyal envers vos clients.

Il n’y a donc pas de raisons que cela se passe mal. Ensuite, vous avez toujours la possibilité de faire du satisfait ou remboursé si vous le souhaitez.

Ah, je comprends, c’est la rédaction des CGV qui vous tracasse ? Pas de panique. Internet regorge de modèles. Lisez-les, modifiez-les à votre sauce. Naturellement, vous pouvez blinder le juridique en faisant appel à un avocat. Pourquoi pas… si vous avez un gros blog et un gros chiffre d’affaires.

Mais pour commencer, je ne pense pas que cette dépense soit nécessaire. Encore une fois, vos meilleures CGV sont la qualité de vos produits, votre service client et le respect de votre audience.

Il vous faut une vraie adresse email

On peut dresser un scénario rapide. Vous voulez vendre des coachings. Vous avez une adresse Gmail. Vous montez une page de présentation de votre activité avec l’outil intégré à GetResponse.

Oui, en moins de 10 minutes, vous pourriez partir à la chasse aux clients sur LinkedIn. Et vous pourriez tout à fait prendre des commandes et bien servir vos clients.

Mais attention : si vous ne construisez pas de liste d’inscrits, vous vous privez d’un réservoir à clients. Donc, vous devez construire cette liste email qui vous permettra d’envoyer vos offres à des milliers de personnes.

Mais pour envoyer ces emails, il vous faut une adresse email d’expediteur.

Et pour que cela marche, il vous faudra une adresse email du type contact@nomdevotresite.fr. Pas un Gmail. Pas un Outlook. Pas un Yahoo.

Sinon votre email arrivera très probablement en spam.

Aujourd’hui, les fournisseurs de messagerie exigent que vous utilisiez un email au nom de votre site et qu’il soit authentifié avec plusieurs protocoles si vous voulez que votre message soit délivré. Techniquement, ce n’est pas compliqué, et bien des prestataires en informatique vous feront la manip si cela vous effraie.

Attention aux hébergements low cost

Si vous choisissez de bloguer avec WordPress, il vous faudra les services d’un hébergeur.

Ces sociétés possèdent de puissants serveurs informatiques dont ils vont louer un petit espace pour héberger votre blog.

Il existe des tas d’hébergeurs, avec des niveaux de prix variables. Je ne dis pas que les offres low-cost ne fonctionnent pas, attention.

Je dis juste que le jour où il y aura un problème technique, vous serez seul.

Donc, vous devrez faire appel à un prestataire pour vous dépatouiller si vous n’avez pas les compétences techniques.

Traficmania tourne sur une solution plus haut de gamme (WP Serveur), mais elle a cet avantage : quand ça merdouille, je peux envoyer un mail et un être humain règle mon problème.

Vous pouvez donc comparer les hébergements aux compagnies aériennes : les compagnies low-costs, c’est très bien, mais si le vol est annulé, débrouillez-vous.

Alors que si vous volez en business sur une compagnie majeure, vous aurez de l’assistance. Prix différent, service différent.

Ayez un technicien sous le coude

L’immense majorité du temps, vous n’aurez pas de problèmes techniques. Nope. Mais ce qui arrive plus régulièrement, ce sont les changements réglementaires.

Par exemple, Google va désormais exiger un certain nombre de certificats pour que les emails que vous envoyez n’arrivent pas en spams.

Ce sera à vous de rajouter les petits bouts de codes qui vont bien.

C’est du chinois pour vous ? Pour moi aussi. C’est pour cela qu’au fil des années, je me suis constitué un petit réseau de professionnels capables de m’aider en cas de problème.

J’ai les contacts d’un spécialiste technique qui me dépatouille, et il m’a déjà sauvé la mise deux ou trois fois, après des pannes sur mes blogs.

Comment je l’ai trouvé ? Avec Google. Il y a quantité d’experts informatiques qui bossent à domicile et qui peuvent intervenir en dépannage, ou pour effectuer les mises à niveau exigées par les grands acteurs du numérique.

10 conseils pour la rédaction d’articles de blog

L’information ne suffit pas

Pour 99% des sujets, il y a plusieurs vidéos YouTube, plusieurs articles de blogs, des pages Wikipédia.

Et avec Chat GPT, c’est encore plus vrai : l’information est partout, et elle est gratuite. Pas de panique : cette abondance d’information est une opportunité. Les gens sont submergés par des conseils souvent contradictoires, il y a donc de la demande pour des formations de qualité.

Depuis l’arrivée de Chat GPT, mon chiffre d’affaires a augmenté. En revanche, ce que vous devez absolument comprendre, c’est que l’information seule ne suffit plus.

Un article informatif de plus, à moins que vous soyez sur un sujet peu concurrentiel et ultraspécialisé, ne vous permettra pas de vous différencier et de fidéliser votre audience.

Vous devrez absolument rajouter d’autres éléments dans votre récit. Des exemples. Des histoires. De la motivation, de l’inspiration. De l’humour. Et la colère.

Un exemple parfait ? Prenez le site de l’odieux connard. Bien souvent, il se contente de faire des critiques de films. Qu’est-ce qui va le distinguer d’Allociné ? Son ton acide, ironique. Ce n’est pas la critique du dernier Marvel que vous lisez, vous vous payez une bonne tranche d’humour noir.

Ecrire des articles de blog au temps de Youtube ?

On pensait qu’internet allait tuer la télé. On pensait que la télé tuerait la radio. On pensait que la radio tuerait les livres.

On avait tort. Tous ces formats coexistent. Ils ont leurs fans et leurs détracteurs. Sur internet, vous avez d’énormes infopreneurs qui ne font que du podcast (Entrepreneurs on fire). Vous avez des gens qui ne font que du blog (Copyblogger). Vous avez des gens qui ne font que de la vidéo (Dan Martell).

D’autres s’amusent sur plusieurs formats, comme moi. J’aime écrire. J’aime faire de la vidéo. Ce n’est PAS le format qui compte (sauf évidemment si votre thématique vous l’impose : si vous avez un business sur le karaté, la vidéo semble quand même plus appropriée). Ce qui compte, c’est le lien à l’audience.

Pensez-y, certains infopreneurs se contentent d’un compte Twitter et cartonnent, comme JK Molina. Pourquoi ? Parce que tous ces entrepreneurs à succès ont pris le temps de tisser un lien fort avec leur audience. Ils sont bons là où ils sont.

Les liens (backlinks) sont importants

La plupart des blogueurs vont faire la chasse aux liens entrants naturels. Et c’est une bonne chose.

Des liens qualitatifs qui pointent vers votre site, c’est comme si vous disiez à Google : « Hey, ce site me recommande ! » C’est bon pour le référencement.

Mais ce que de nombreux blogueurs oublient, c’est qu’ils peuvent eux aussi offrir des liens aux acteurs de leur thématique.

Si vous mentionnez tel article de blog, et que vous rajoutez en plus un lien, alors vous avez un excellent prétexte pour contacter le blogueur cible. L’intérêt ? Avoir un prétexte pour faire du réseau, entrer en contact, obtenir un partage, une interview…

Plus vous offrez de liens, plus vous mentionnez vos compétiteurs, et plus vous vous offrez de la visibilité dans votre thématique.

Donnez, et vous recevez.

Vous ne faites pas assez d’articles listes

Et s’il existait un type d’articles faciles à rédiger, dont les gens sont friands, et qui en plus sont en général bien référencés par Google…

Ah, comme ce serait pratique.

Mais attendez, ce type de posts existe, et pourtant trop peu de blogueurs les utilisent : ce sont les articles listes.

Qu’ils contiennent 7 points ou 700, ils demandent moins de réflexion qu’un tutoriel, puisqu’il suffit de balancer les points derrière les autres.

À vous de régler le niveau de détail pour chaque point. C’est le principe de cet article fleuve. Je sais que la quantité de contenu proposé plaira à mon audience et à Google. Cet article sera un générateur de trafic pour des années.

Le storytelling pour les nuls

Le storytelling est un mot mystérieux dont tous les marketeurs vont vous rabâcher les oreilles. Normal, le storytelling est important pour la réussite de votre projet.

Puisque c’est l’un des éléments qui vous permettra de ne pas écrire juste des articles informationnels, mais des articles qui fidélisent l’audience.

Vous connaissez le principe : les histoires nous touchent, et nous les mémorisons. Par exemple, quand vous étiez petit, vos parents vous ont sûrement raconté l’histoire du petit garçon qui criait au loup. C’est avec ce conte que nous avons appris qu’il ne faut pas lancer des fausses alertes, mais uniquement quand on a un vrai problème.

Cette histoire est universelle et transmise de génération en génération. La raconter à un enfant est bien plus efficace que de lui dire « ne lance pas de fausses alertes ». Les histoires s’imprègnent dans nos mémoires, c’est pour cela que les meilleurs marketeurs les utilisent sans arrêt.

Mais concrètement, comment faire quand vous écrivez un article sur un sujet barbant, comme « comment se préparer à un entretien d’embauche » ? Facile. Cela tient en deux mots : contexte et exemples.

Plus vous rajoutez des exemples et que vous plantez le décor, plus vous passez en mode storytelling. Et plus votre article sera unique, mémorable et inspirant.

L’article de blog : quelle longueur

Voilà un sujet qui tarabiscotte souvent les débutants. Faut-il faire du « court et fréquent » ou du « long et moins fréquent » ?

Soyons cohérents. Depuis le début de ce post, j’insiste sur l’importance de la fidélisation de l’audience. Et l’audience se fidélisera pour des raisons simples : parce qu’on aime ce qu’on lit chez vous, parce qu’il y a de la matière, de l’utilité.

Donc, à moins que vous soyez un génie de la rédaction, essayez vraiment de sortir des articles de 2000 mots au minimum.

Choisir son sujet d’article de blog

Le piège n°1 des débutants ? Écrire pour soi, et pas pour son audience. Si votre but est de vendre des formations ou des coachings, le but de votre article est de répondre aux besoins, problèmes, questions de vos lecteurs. Un des moyens les plus simples de les identifier ? Utilisez YouTube.

Allez sur une chaîne francophone ou anglophone de votre thématique

Faites un tri par vidéos les plus regardées.

Tadam. Vous aurez ainsi la liste des vidéos les plus consultées de votre thématique. Les sujets qui intéressent les gens sont là. Il ne s’agit pas de pomper ces contenus, mais bien d’identifier des sujets. À vous ensuite d’écrire les articles de référence autour de ces sujets.

N’ayez pas peur de traiter des sujets répandus

La conséquence du point précédant est que vous ne devez pas craindre de traiter des sujets « communs ». Ce n’est pas un problème. Vous n’avez pas à révolutionner votre thématique à chaque fois.

Pensez plutôt aux épisodes d’une série TV. Si vous regardez un épisode de Columbo, The Mentalist, ou HPI, vous retrouverez sans arrêt les mêmes codes d’un épisode à l’autre. Le but n’est pas de révolutionner le sujet « enquête policière ».

Le but est de créer un univers d’habitude que les téléspectateurs sont contents de retrouver semaine après semaine.

Ce que vous devez faire avec vos articles, c’est donc imprimer votre patte. Généralement, les articles TraficMania sont longs, utiles, et empathiques. C’est ma patte. Cette patte me permet de traiter des sujets que mes concurrents ont déjà traités… mais de le traiter à ma manière.

Fixez-vous un objectif de mots par jour

Ah, la procrastination. Nous connaissons tous cette petite voix qui nous fait remettre à demain, et moi le premier. Je le vois sans arrêt en coaching, la procrastination est un des principaux problèmes des infopreneurs. Il y a toujours une bonne raison de ne pas faire les choses.

Ok. Mais ce n’est pas comme cela que vous construirez une entreprise rentable. Il va falloir faire le job. Monter un business de vente de formation, en podcast, sur YouTube, ou avec un blog demande un vrai gros travail. Ne croyez pas ceux qui vous promettent le million les doigts dans le nez avec Chat GPT qui fait tout à votre place.

Donc il va falloir produire du contenu. Pour avoir testé pas mal de méthodes sur ces 10 dernières années, voici celles qui me font avancer le plus : me fixer un objectif de mots chaque jour. Commencez petit. 400 mots. 400 mots, c’est vraiment peu.

Vous les atteindrez facilement. Et dites-vous qu’en 5 jours, votre post de 2000 mots sera atteint. En quelques semaines, votre blog sera garni de beaux contenus utiles.

C’est l’écriture en mode locomotive diesel transsibérien. Ça ne va pas vite, mais cela ne s’arrête jamais. Et en quelques jours, le transsibérien est arrivé au but de la Russie.

Vos articles doivent être des batteries de voiture

Imaginez que vos lecteurs sont harassés après leur journée de travail. Ils n’ont qu’une envie. Se poser. Se vider la tête. Aller sur Insta pour regarder les publications de leurs amis, et se faire un épisode de Stranger Things.

En clair : ils n’ont pas envie de lire votre blog.

Votre mission : les réveiller.

Vos articles doivent être comme des injections d’adrénaline. Tout comme aux urgences on réanime une personne en lui mettant la dose, vous devez le faire avec vos mots. Secouez les gens, sortez vos tripes, motivez-les. Sinon, votre blog ne sera qu’un blog de plus dont personne n’a rien à faire.

Vous avez aimé cette liste ?

Je la compléterai dans les articles suivants, avec d’autres points clés du blogging. Mais surtout, rappelez-vous : tout le savoir du monde est sans valeur s’il n’est pas appliqué. J’ai fait mon job, à vous de vous mettre en mouvement.

Photo of author

L'auteur:

En ce moment, André doit être encore en train d'écrire un article de 3000 mots. Tout cela pour un objectif: vous apprendre à bloguer si bien que vous pourrez en vivre.

9 réflexions au sujet de “30 conseils pratiques pour le positionnement d’un blog, la création de blog, et la rédaction d’articles de blog”

  1. Hello André,

    Merci, encore une fois, pour ton article.
    Comme tu le dis, ce qui est important, c’est le lien que tu crées avec tes lecteurs.

    J’interprète tes propos comme ça : « Si tu te sens à ta place dans ton business, sur le réseau social ou le support que tu as choisi (YouTube, blog, Linkedin, etc.), ta communauté le sent et elle te suit.

    Perso, j’ai eu du mal à identifier ma voie.
    Parce que je me suis dispersé et je me suis laissé attirer par le syndrome de l’objet brillant.
    « Ouah, ce nouveau funnel de conversion a l’air top! »
    « P…, ce qui dit cet influenceur sur la prospection B to B sur Linkedin, c’est de la balle, j’essaie ».

    Résultat : beaucoup d’argent dépensé. Beaucoup de frustration. Beaucoup de temps perdu. Et j’ai craqué.

    Maintenant, je suis une stratégie et je m’accorde le temps de réussir.
    J’ai réduit drastiquement le nombre de créateurs qui m’inspirent (tu as compris que tu en fais partie par ton style pédagogique qui bouscule).
    Et je suis à fond leur strat’.

    J’espère que ton article va être lu par le plus grand nombre.
    Il y a tout.

    Damien.

    Répondre
  2. André
    Bravo et merci puisque la qualité de cet article qui possède la valeur en terme de qualité d’informations d’une formation payante, j’ai trouvé des réponses à des questions importantes pour moi et cela me servira.
    J’ai adoré ce contenu très riche en informations intéressantes et riche en sincérité, la franchise est également dans l’ADN de vos contenus.
    Pour ma part, c’est compliqué entre boulot et projet mais je m’accroche et mon investissement pour mon projet de business finira par porter ses fruits.
    Peut-être un jour proposerez vous des coachings intermédiaires au prix plus léger pour ceux qui rament financièrement et qui ont besoin de votre bonne énergie d’entrepreneur honnête et fiable pour enfin se lancer… comme moi par exemple.
    Merci à vous
    Martine

    Répondre
  3. Hello André,

    Vous avez mille fois raison quand vous dites que le problème est plus important que le persona. Idiot de cibler seulement les femmes de +50 qui veulent perdre du poids, quand beaucoup de jeunes mamans ont le même objectif.

    Article toujours aussi brillant que d’habitude. Merci 🙂

    Répondre
  4. Salut André,
    Comme d’habitude, ton contenu est remarquable.
    Mon blog est positionné No 1 dans sa thématique mais j’en veux plus car le trafic est insuffisant à mon goût.
    Je vais refaire quelques aricles listes, je les avais délaissés.
    Un grand merci pour tes apports de valeur.
    S@m

    Répondre
  5. Au faites j’ai été sidéré par le type d’information et je suis content d’être avec un maître qui ne cesse de répondre à mes interrogations du fond de moi même.Un style très familier me rapprochant à me sentir plus prêt de vous.Même si je n’ai pas encore pu mettre en place une entreprise véritablement en ligne, je suis fier d’apprendre de tard de choses pouvant me permettre d’éviter certaine erreur lorsque je vais pouvoir mettre une entreprise en ligne.
    Vraiment merci.
    Elysée.

    Répondre
  6. Positionner un blog en 2024 n’est pas plus compliqué qu’avant. Il faut juste que la qualité des articles soit exceptionnelle. C’est le plus important. Le référencement, c’est secondaire aujourd’hui.

    Répondre

Laisser un commentaire