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Comment positionner son blog et se différencier de ses concurrents

J’ai regardé la pendule pour la 7ème fois, en moins de 20 minutes.

se démarquer des autres blogs

La réunion n’avançait pas, et un profond ennui commençait à me submerger.

Mon chef se plongeait avec délice dans le 64ème graphique du meeting, trop heureux de perdre une demi-journée à décortiquer une montagne de diapositives powerpoint, de courbes colorées, de diagrammes, et de camemberts…

…sans prendre la moindre décision.

Le message qu’il nous martelait ?

« Choisissez bien les couleurs pour vos courbes, les gars. Et la taille des caractères. C’est vachement important. »

Sans rire.

Ce que me semblait « vachement important », c’était surtout de s’attaquer aux problèmes réels, démontrés par toutes ces analyses.

Mais que voulez-vous.

Dans la plupart des boites, bien des cadres se donnent l’air de travailler, plutôt que de réellement faire ce pour quoi ils sont embauchés : résoudre les problèmes, et faire grandir l’activité.

Tout juste diplômé, cela surprend. Parce qu’on pense qu’on est là pour faire avancer les choses.

Mais très vite, vous comprenez la réalité du monde du travail.

En clair : plus de la moitié du temps est utilisée pour traiter les emails, assister à des réunions, et faire des rapports qui ne donnent lieu à aucune prise de décision.

Et votre horrible transformation commence.

La démotivation s’installe. Vous intégrez le fait qu’on ne peut pas changer les choses. On vient pour prendre son salaire, et basta.

Un jour, vous réalisez que cette vie manque de sens, et qu’en tant que simple être humain, vous avez besoin de quelque chose de plus. D’une étincelle. De piment. De risque. D’intensité.

Ennui profond ou pression folle, je ne sais pas ce qui est le pire

J’ai aussi connu l’opposé.

La pression folle. Le manque de moyens. Les patrons autoritaires et de mauvaise foi, qui n’ont qu’un mot à la bouche : « démerdez-vous ». Le stress qui vous transforme en insomniaque.

J’ai mis 10 ans avant d’admettre que ce n’était plus pour moi.

Les consignes ineptes.

Les tâches absurdes et répétitives.

Les collègues qui vous taclent.

Les beaux discours sur les valeurs de l’entreprise, mais qui disparaissent toujours derrière la course au fric.

Un florilège ?

En stage à l’étranger, j’ai vu des directeurs d’usine obliger des ouvriers illettrés à nettoyer des sols avec des produits chimiques dégueulasses, dont l’odeur donnait mal au crâne à 20 mètres de là.

Ailleurs, j’ai vu des responsables voyager en première, et se payer des « réunions de motivation » en Corse, et ensuite demander des réductions d’effectifs.

J’ai vu un site industriel profitable fermer, et des gens perdre leur boulot, parce que le siège social n’avait pas bien évalué le prix du m² francilien, et que tout à coup, leur rachat n’était plus rentable. Oups.

J’ai vu des mecs payés 6000 euros net arriver à 11 heures, lire 2 emails, aller déjeuner, revenir à 15 heures, et partir à 16. Pendant des années.

Tout n’est pas aussi noir. J’ai appris à bosser dans l’industrie. A gérer un projet. A manager des personnes. Mis au final, la balance penche souvent du mauvais côté.

Je ne sais pas si vous avez vécu exactement cela, mais vous vivez aussi des situations impossibles

J’ai reçu des emails de profs, amoureux de leur discipline et de la transmission du savoir, effarés par l’abrutissement des gamins, le je-m’en-foutisme des parents et l’inaction de leur hiérarchie.

J’ai reçu des emails de personnes, exploités sur des « plateaux » de 80 salariés, fliqués par un chefaillon, et qui crevaient de solitude.

J’ai reçu des emails de gens croulant sous des problèmes personnels dramatiques, harcelés par une entreprise qui ne veut pas admettre que parfois, on ne peut pas être à 100%.

Et je reçois des emails de tous ceux qui ne veulent plus de cette voie.

Admettez-le. Le discours dominant, c’est de dire « j’adore mon job ». Mais en réalité, vous êtes en train de faire le beau.

Bien sûr, j’ai connu des bonnes journées. Des gens aimables et compétents. Des projets intéressants.

Mais ce que je sais aussi, à force d’observer les gens autour de moi, c’est ceci:

Si vous faites la balance, honnêtement, entre ce qui vous plait dans votre travail, et ce que vous détestez…

Eh bien, au fond de vous, vous savez pertinemment que professionnellement, vous n’êtes pas vraiment heureux.

Et que vous aussi, vous cherchez l’étincelle. La prise en main de votre destin.

Voici pourquoi j’ai monté un business internet basé sur la formation

Honnêtement, quand je me suis fait licencier, le choix de raison aurait été de balancer des CV, et de me faire embaucher ailleurs.

Surtout avec un enfant handicapé à 80% à la maison.

Pourquoi ai-je choisi la voie la plus difficile ?

Je pense que la réponse se trouve profondément dans ce qui me plait.

J’aime enseigner.

Lycéen, je me voyais bien prof d’anglais ou d’histoire. Par manque de courage, ou par besoin de reconnaissance sociale, j’ai choisi la carrière du parfait cadre dans les grands groupes.

Quelle erreur. Pour du salaire en plus, je me suis empoisonné l’existence.

Mon licenciement a juste été un point de non-retour.

J’ai décidé de créer un business en ligne pour aider les gens à suivre mon chemin….

C’est-à-dire…

…se libérer du salariat.

TraficMania n’est rien d’autre que cela.

Un moyen, des connaissances, pour tracer votre chemin, plaquer ce travail, pour retrouver un sens à votre vie.

Ce n’est pas juste un blog qui vous donne des astuces d’écriture, de trafic, ou sur les pages de ventes.

C’est plus que cela.

Pourquoi est-ce que j’essaye si fort, depuis des années, de vous éclairer un chemin ?

Tout simplement parce que je connais la réalité du monde du travail, et que vous avez besoin d’un peu d’aide pour atteindre la porte de sortie.

Voilà ce que je fais. Gagner de l’argent n’est que la conséquence agréable de cette vision.

J’ai trouvé ma place : l’entreprise dans laquelle je suis resté le plus longtemps, c’est la mienne.

Et chaque jour, je me penche sur mon ordinateur avec le même plaisir.

Et oui, la vie peut être extraordinaire. Réussir en blogging vous donnera plus d’argent, et de temps, que 99% des gens.

Et je veux que vous aussi, puissiez le faire.

Pour trouver votre place, il suffit vous poser une question toute simple

Demandez-vous simplement quel est le but de votre blog, de votre podcast, ou de votre chaine, peu importe.

Non, ce n’est pas de gagner un million d’euros en moins de 3 ans, en niquant vos clients et le fisc.

Si vous êtes encore sur cette page, je suis certain que c’est un but plus noble.

Il y a tant de sujets de formations qui peuvent se vendre:

  • Vous voulez peut-être aider les golfeurs à s’offrir un coach de haut niveau, peu importe où ils se trouvent….
  • Vous voulez peut-être donner confiance à ceux qui souffrent de la solitude et qui veulent en sortir…
  • Vous voulez aider les restaurateurs à développer leur business…
  • Vous voulez peut-être aider les parents qui veulent éveiller leurs enfants au monde…

… peu importe.

Il existe des centaines de thématiques blogging intéressantes.

Simplement, si vous voulez que cela marche, il faudra fidéliser une audience.

La bonne nouvelle ?

Vous n’avez pas besoin d’être le plus brillant de votre thématique.

Vous n’avez pas besoin de « hacks marketing » foireux.

Vous n’avez pas besoin de réinventer la roue.

Vous avez simplement besoin d’avoir un message clair comme l’eau de roche.

Voici comment le formuler en une phrase :

« Voici pourquoi j’ai créé ce business internet. Et voici le chemin que je vous propose. »

Cela s’appelle être authentique.

Cela s’appelle se différencier des concurrents.

Quand le but de votre entreprise est clair, les gens qui pensent comme vous viennent et restent, car ils s’y sentent un peu comme chez eux.

Regardez comme c’est simple : J’ai créé ce blog parce que je sais que le monde du travail classique est une machine à broyer. Et c’est précisément pour cela que vous me lisez. Parce que vous trouvez ici de l’inspiration.

Les méthodes trafic, page de vente, webinaire et tout le reste ne viennent qu’après.

Faites l’exercice

Prenez un crayon. Une feuille. Ecrivez ces mots :

« Le but de mon entreprise en ligne est de… », puis complétez.

Cela tient sur 2 ou 3 lignes, max.

Cela vous aidera à définir vos idées de contenus. Gratuits, et payants. Cela fera sentir à votre audience que vous avez quelque chose pour eux. Vous serez unique.

Et demain, lorsque vous écrirez un email à votre liste, ou l’introduction de votre article, vous sentirez que vous aurez quelque chose d’intéressant et d’authentique à partager, même si vos concurrents sont des milliers.

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L'auteur:

En ce moment, André doit être encore en train d'écrire un article de 3000 mots. Tout cela pour un objectif: vous apprendre à bloguer si bien que vous pourrez en vivre.

20 réflexions au sujet de “Comment positionner son blog et se différencier de ses concurrents”

  1. Salut André, comme toujours un excellent article. C’est assez troublant de voir à quel point cette vision se révèle être…quasi universelle. Et c’est encore plus troublant d’admettre que, malgré une succession d’échec dans ma petite expérience d’entrepreneur, je reste bien plus heureux que mes années de salariats… Comme quoi.

    Et félicitation par avance pour Youtube ! Tu te rapproches des 10K c’est mérité !

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    • merci Benjamin. Oui, c’est vrai les histoires de sasariés ont l’air différentes, mais dans le fond elles se ressemblent. Le nombre d’abo Youtube n’est pas mon but, Youtube n’est qu’un à coté, ce qui compte vraiment, c’est le nombre d’inscrits. les abonnés YouTube, c’est juste de l’égo.

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      • En terme de conversion d’ailleurs, tu comptes faire un article comparatif avec la conversion d’un blog ? Je serais curieux de connaître ton retour d’expérience sur les deux plateformes a ce sujet 🙂

      • faudrait que je regarde le détail exact, mais par expérience, j’ai toujours plus de nouveaux inscrits quand je publie un article plutôt qu’une vidéo YT

  2. Salut André encore une fois un super article, c’est fou comme je me retrouve ainsi que beaucoup d’autres dans cet article. Merci à toi , qui m’a donné la force de tenter autre chose, j’en suis au début , faudra que je persévère pour faire décoller mon business.

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  3. Bonjour André

    Eh oui ! Faire le beau au bureau, ne pas trop élever la voix… c’est bientôt fini puisque j’achève ce 30 août 15 ans dans le salariat.
    Merci pour tes conseils qui permettent de réussir à franchir ce pas. Je vais avoir enfin plus de temps et d’espace mental pour développer le contenu de mon blog.
    Naturellement, le mot ‘authentique’ résonne en moi puisque il fait partie du coeur de ma promesse d’entrepreneur.
    Excellente rentrée,
    Romain

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  4. Bonjour André, je suis heureuse de vous retrouver.
    Il aurait été très dommage de ne pas publier cet article. Tellement de gens se reconnaîtront dans cette description de la condition salariale.
    Par contre, je ne suis pas sûre que ne pas avoir opté pour l’enseignement soit vraiment une erreur. J’y suis entrée il y a 20 ans avec beaucoup d’enthousiasme, bien consciente que je ne faisais pas le choix le plus rémunérateur. Mais ce n’était pas grave, je faisais des heures supplémentaires et je donnais des heures de cours pour d’autres organismes. Je m’y retrouvais financièrement. Sauf qu’aujourd’hui, je n’ai plus la même énergie et ce rythme m’épuise. J’espère que le blogging me permettra de lever le pied.
    La formation « Créer un blog rémunérateur » est top.
    A bientôt.
    Danièle

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    • Merci Danièle, tu as sans doute raison, on croit que l’herbe est plus verte ailleurs. Il n’empêche que mon choix de carrière, au début, ne m’a pas apporter beaucoup d’épanouissement. L’essentiel est de l’admettre et de changer, à mon avis.

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  5. Bonjour André,

    Ce qui est bon dans cet article c’est qu’il est sorti du coeur.
    Pour moi, c’est un article fondateur d’une réelle authenticité nécessaire aujourd’hui pour aimer ce que l’on fait et être pro.
    Je suis dans une démarche similaire.
    Merci André

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  6. « Gagner 1 million d euro en moins de 3 ans en niquant vos clients et le fisc » , c est exactement ce que j ai fait il y a un moment déjà. Et c est incroyable la tournure que ça a pris ces dernières années : avant on restait dans l ombre, maintenant les bonimenteurs paradent outrageusement sur YouTube. J aimerai une étude sociologique sur les zigoto qui achètent au fermier millionnaire et autres specimen du marketing de bistrot

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