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Comment vaincre le syndrome de l’imposteur, en restant honnête avec votre audience

Vous avez décidé de créer un blog et une chaîne YouTube. Vous objectif est ambitieux, avouez-le…Vous voulez aider votre audience à régler leurs problèmes. Voire même à changer de vie.

Ce n’est pas rien.

Et là, un petit doute s’installe.

Vous vous dites simplement : mais qui suis-je pour prétendre aider les autres ? Comment vont réagir les gens ? Vais-je me faire incendier en commentaire, ou sur Facebook ?

Vous n’avez peut-être aucun diplôme dans votre thématique. Et peut-être même, pas encore de grande réussite à afficher…

…Vous avez peur que votre audience vous juge.

Vous avez peur que vos concurrents ne vous prennent pas au sérieux.

Vous avez peur de ne pas être à la hauteur, et d’être condamné au bûcher d’internet.

Bref, vous souffrez du classique problème de l’imposteur.

Vous avez l’impression de ne pas maitriser assez le sujet pour produire du contenu, alors de là à créer et vendre des formations…n’en parlons pas, vous êtes terrorisé.

Calmez-vous.

Le syndrome de l’imposteur est courant en blogging

Pour une très bonne raison. Vous vous demandez qui va vous lire. Et si parmi ceux qui vous liront, certaines ne sont pas plus calées que vous.

La réaction normale est cette petite angoisse, qui peut même vous empêcher de réussir votre projet blogging. GROS blocage.

Pour dédramatiser, je vais vous raconter mon histoire. Moi aussi, j’ai souffert du syndrome de l’imposteur.

Mais surtout, je vais vous expliquer comment j’ai fait pour le vaincre.

En 2010, j’ai souffert du syndrome de l’imposteur

C’est à cette époque que j’ai commencé à pratiquer le tir sportif, et que j’ai décidé de créer un blog sur le sujet.

Très vite, j’ai eu envie de monétiser.

Problème : je ne suis pas professeur de tir sportif, je ne suis pas champion, j’étais un simple pratiquant de club. Comment oser prodiguer des conseils et vendre des formations ?

Je peux vous dire que lorsque j’ai proposé mon premier produit, j’avais la trouille des réactions de mon audience.

J’avais tort : car cela ne m’a pas empêché de vendre des centaines de produits et de vivre à 100% de ce blog.

Comment ai-je fait pour vaincre le syndrome de l’imposteur, et convaincre mon audience d’acheter ?

C’est ce que je vais vous montrer, en 4 étapes. C’est parti.

Première étape : adoptez une posture honnête

Je n’ai jamais fait croire à mon audience que j’étais un professeur diplômé, ou que j’avais gagné des compétitions. En effet, imaginez la réaction des gens qui se sentent trompés. Cassage en règle sur les réseaux sociaux.

J’ai adopté une stratégie bien différente, et qui fonctionne très bien. J’ai joué cartes sur table.

Et c’est ce que vous devez faire. Vous devez vous positionner en tant que « débutant enthousiaste ».

Au lieu de vous inventer des résultats que vous n’avez pas, vous allez créer du contenu qui raconte votre chemin.

Vous allez donc annoncer dans votre page à propos, ou dans un article que vous êtes passionné par votre thématique, et que vous démarrez.

Et que le but de votre blog, c’est justement de partager toutes vos découvertes avec vos lecteurs.

Du genre: « Oui, je ne suis qu’un passionné de thématique. Et même si je n’ai pas encore de grandes réussites à mon actif, je souhaite simplement sur ce blog partager avec toutes mes découvertes, tous mes progrès, et tous mes échecs. Pour que vous aussi, vous puissiez progresser. »

Pourquoi est-ce que cela marche ?

Par ce que les gens qui vous liront sont exactement dans cette même situation ! Ils galèrent autant que vous, et sont bien contents que quelqu’un tente de régler leurs problèmes.

Si vous adoptez ce message honnête, vous créez immédiatement un sentiment d’identification très fort.

Deuxième étape : formez-vous

Tant que vous êtes transparent, votre audience vous pardonnera facilement votre manque d’expertise. En revanche, votre travail, désormais, est d’acquérir un maximum d’expertise.

Comment est-ce que j’ai fait avec mon blog sur le tir sportif ?

J’ai lu.

J’ai acheté sur Amazon une vingtaine d’ouvrages consacrés à cette thématique. En français, et en anglais. J’ai acheté des livres sur la préparation physique. J’ai acheté des livres sur la préparation mentale.

J’ai acheté tous les DVD que je trouvais. J’ai lu les biographies de grands sportifs. Des livres sur le tennis, le golf, la nutrition sportive, pour trouver des idées.

Le résultat : en quelques mois, j’en savais plus sur le tir sportif que 99 % des pratiquants. (Et ma femme râlait parce que j’avais des caisses de bouquins et DVD qui trainaient partout dans la maison !)

Troisième étape : testez votre savoir et partagez cela dans vos articles de blog

Au fur et à mesure que mon savoir théorique progressait, je testais mes découvertes, chaque semaine au stand.

Ce qui m’a permis de faire le tri entre ce qui ne marchait pas, et ce qui donnait des résultats concrets.

Et tous ces tests, toutes ces réussites, tous ces échecs m’ont donné une énorme matière pour écrire des articles de blog.

Et là aussi, cela crée un très fort sentiment d’identification avec votre audience. Parce que vos lecteurs se rendent compte de vos galères et de vos progrès.

Votre blog devient une immense étude de cas : la vôtre.

Et là, la magie opère.

À force de tests, mes scores ont significativement augmentés. Et cela m’a permis de concevoir un produit qui montre un chemin à mon audience.

Quatrième étape : créez un produit simplificateur, et prouvez votre expertise

Toute l’information du monde est disponible gratuitement sur Internet.

Nous sommes d’accord, il n’y a rien que vous ne puissiez apprendre avec quelques recherches Google.

Et même si cela semble paradoxal, c’est précisément pour cette raison qu’il est si facile de vendre des formations.

En effet, il y a tellement de méthodologies disponibles : comment faire le tri entre ce qui fonctionne, et ce qui ne fonctionne pas ?

C’est précisément ce que vous pouvez vendre:

Le résultat de toutes vos expériences, à travers une formation qui montre le chemin à suivre…

…en éliminant toutes les fausses pistes qui ne fonctionnent pas.

Et là, oui, les gens sont prêts à payer.

Parce que vous allez leur économiser toutes vos erreurs. Et leur faire gagner un temps précieux.

Les produits que j’ai créés sur le tir sportif ne révolutionnent rien, par contre, ils montrent précisément toutes les étapes que j’ai suivies pour progresser… Et qu’il faut recopier pour atteindre les mêmes résultats.

Votre discours sera donc facile : « Je n’étais pas un expert, j’ai fait beaucoup de tests, voici le chemin que j’ai parcouru, et les résultats que j’ai obtenus. Et aujourd’hui, ces résultats, je vous propose de les atteindre. »

D’un point de vue marketing, c’est imparable.

Les deux secrets pour n’avoir jamais peur de vendre vos formations, et ne plus souffrir du syndrome de l’imposteur

Les blogueurs ont souvent peur de vendre leur premier produit.

Peur de ne pas être légitime.

Peur de se fâcher avec leur audience. Vous aussi, pas vrai ?

Il y a 2 petits secrets qu’il suffit d’appliquer pour régler le problème.

  • Secret numéro un : assurez-vous que votre produit donne des résultats concrets
  • Secret numéro deux : vendez-le au prix juste

Si ces deux éléments sont respectés, vous n’aurez jamais de problème avec votre audience.

Personne ne vous reprochera jamais de proposer un bon produit, au prix juste.

Et remarquez bien : je n’ai pas écrit prix bradé, mais prix juste. Plus les résultats ont de l’influence sur la vie de votre audience, plus l’accompagnement est personnalisé, et plus vous pouvez vendre cher.

Je n’ai aucun problème des formations à 2000 €. Si le blogueur est joignable, s’il prend en charge grosse partie du travail, s’il vous dépatouille, et que vous obtenez le résultat cela me semble un prix économique !

(Cela me fait penser : mes potes blogueurs me disent souvent que mes produits valent largement plus que le prix proposé).

En revanche, si vous vendez des conseils bateaux et des stratégies « bidon » à prix d’or, comme beaucoup, alors il est normal que vous ne soyez pas rassuré.

À vous de jouer

C’est normal d’avoir une petite crainte quand on commence une nouvelle activité professionnelle.

Rappelez-vous votre première journée au travail. Vous vous demandiez si vous seriez à la hauteur. Vous étiez intimidé. En blogging, c’est un peu la même mécanique, mais en ligne.

Je vais vous dire, c’est plutôt sain. Cela prouve que vous avez envie de bien faire.

En blogging, le syndrome de l’imposteur est plutôt une bonne chose. Il montre que vous êtes sincère. Seuls ceux qui ne respectent pas leur audience ni leurs clients n’ont jamais de doutes.

Aujourd’hui, avec presque 10 ans blogging au compteur, dont 6 en tant que 100% professionnel, je me demande encore parfois si mon contenu peut aider mon audience.

Alors je me replonge dans les deux secrets pour vaincre le syndrome de l’imposteur. Je m’assure que mes conseils sont utiles et concrets, et qu’ils sont vendus au prix juste.

Et cela va tout de suite mieux.

Vous aussi, n’ayez pas peur de vous positionner comme le débutant enthousiaste.

N’ayez pas peur de raconter vos tests, vous réussites, vos échecs dans vos articles.

Et lorsque vous aurez la certitude d’avoir trouvé les méthodologies qui fonctionnent, vous concevrez alors votre premier produit payant.

Et je vous assure que votre audience sera ravie que vous le proposiez.

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L'auteur:

En ce moment, André doit être encore en train d'écrire un article de 3000 mots. Tout cela pour un objectif: vous apprendre à bloguer si bien que vous pourrez en vivre.

11 réflexions au sujet de “Comment vaincre le syndrome de l’imposteur, en restant honnête avec votre audience”

  1. Salut André, est-ce que tu connais le concept de « décalage optimal » ? Il est sous-jacent à ton premier point : donne un contenu d’enseignement juste ‘dessus de ce que l’apprenant sait faire dans l’immédiat », mais pas trop éloigné de son niveau pour qu’il puisse y arriver. C’est un argument à avancer pour le néophyte qui veut se lancer sans être expert : « je ne suis pas un pro mais je suis le mieux placé pour savoir comment vous, débutants, pouvez passer à la prochaine étape le plus vite et simplement possible ».

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  2. Supers conseils !
    Merci André, ça rassure
    Je me suis rassuré aussi en faisant un Google-form publié dans un groupe FB, de ma thématique.
    Quand les 2/3 des réponses te disent « je serai prêt à payer pour ce service », et qu’en plus ils te donnent les montants, c’est top.
    D’autant que c’est simple à faire (2h, pour définir 4 questions)
    A noter que j’ai passé quelques semaines à aider tous les jours en donnant des solutions sur des posts, avant de demander aux administrateurs la permission de publier navette enquête.

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    • Oui, tu as la bonne démarche. Faire du qualitatif. Les gens comprennent que tout travail mérite salaire. Si tu bosses bien, c’est facile à faire passer.

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  3. Salut André. Je t’ai découvert, il n’y a pas si souvent. Mais, tu me rassures de mieux en mieux par tes posts et par ton support email (parceque j’ai eu à acheter ta formation « La formule blogging »). C’est super.

    Voilà un article qui me donne confiance, du moment où je compte faire un blog sur une thématique dans laquelle je ne suis pas un Expert.

    Merci à toi.

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  4. Bonjour André,

    Un bon article qui devrait mettre en confiance ceux qui souhaitent se lancer dans le blogging.
    Nous naissons tous avec un niveau de connaissance égal à zéro.
    Il faut, comme tu le mentionnes, apprendre, jusqu’à atteindre un niveau d’expertise suffisante pour se sentir légitime dans la transmission de ses connaissances.
    Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir développer nos compétences facilement grace à internet, la difficulté réside dans la motivation sur le long terme.( Il faut appliquer quelques règles pour ça et optimiser son temps, sinon ça fait pchittt…)

    Tu parles d’honnêteté et de sincérité, je pense que c’est un des piliers de la réussite dans ce domaine.

    Merci pour cet excellent article.

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  5. C’est surprenant comme cet article répond exactement aux questions que je me suis posée et que je pose encore depuis que je prépare mon blog. C’est rassurant, merci beaucoup. J’aime beaucoup aussi les autres articles que je lis peu à peu, un peu submergée par tout ce que j’ai à faire et à lire par ailleurs. J’ai trouvé ici une bonne adresse où je reviendrai.

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