Je sais que vous faites de votre mieux. Il faudrait être cinglé pour ne pas l’admettre. Attendez : pour commencer, vous avez pris la peine de créer un blog, ou une chaine YouTube.
Ensuite, vous avez bossé dur sur un bonus, pour que les gens s’inscrivent à votre liste (ah, oui, il a fallu mettre une place un autorépondeur).
Et désormais, vous travaillez avec ténacité sur vos contenus.
Évidemment que vous êtes motivé. Mais la motivation, ça va bien un moment, n’est-ce pas ? Vous aimeriez avoir des résultats. C’est-à-dire, tout simplement du trafic qualifié, des fidèles, et des ventes.
Non, ce n’est pas trop demander. Vous avez le droit d’entreprendre, et de réussir. Je sais que vous vous appliquez.
Mais, il faut bien le reconnaitre : c’est difficile. Quand vous jetez un œil, à vos contenus, vous ne les trouvez pas si bons que cela. Ils sont mollassons.
Et puis il y a cette satanée concurrence. Ces blogueurs et youtubeurs, qui sont là depuis longtemps, et qui raflent la mise, ah, les veinards (pas de panique, eux aussi ont démarré de la page blanche).
Et pire : ce ne sont pas vos seuls concurrents. Netflix, les réseaux sociaux, la télé… Tout le monde essaye de capter l’attention au maximum. C’est une question de survie.
Attendez… je viens de vous parler d’attention. Et je pense que c’est une des clés du problème.
Imaginez un nuage de moustiques après une pluie d’été
Chaque moustique est une publicité qui essaye de vous atteindre, et de vous convaincre. L’image est juste. Chaque jour, un être humain voit au minimum 1200 messages publicitaires. Au moins 4 fois plus aux États-Unis.
C’est la compétition permanente pour obtenir l’attention des gens. Tout le temps, partout. Et vous, infopreneur, êtes aussi concerné. Pourquoi cliquer sur votre lien, sur votre article, sur votre vignette. Pourquoi vous, et pas un autre.
Face à une telle concurrence de l’attention, vous n’avez qu’une seule possibilité. Vous faire remarquer. La solution existe : le monde du commerce traditionnel sait comment faire.
Prenez la période de Noël. C’est la période shopping par excellence. Des milliards d’euros sont dépensés, et tout le monde veut sa part. Que font les commerçants ? De belles vitrines. Et ça marche, ça attire le chaland. Regardez ce que font les galeries Lafayette chaque hiver. Vous avez des centaines de gamins qui admirent les automates depuis le trottoir. Ça donne envie aux Parisiens et aux touristes de rentrer, pour laisser quelques billets.
Vous aussi, infopreneur, avez ce pouvoir « vitrine ».
Avec vos titres.
Je le répète comme un vieux gâteux : vos titres sont des éléments fondamentaux de votre trafic.
Vos titres sont comme les néons des casinos de Las Vegas. Comme les vitrines de Noël des Galeries Lafayette.
Ils sont là pour donner envie de rentrer. Concrètement, de cliquer, et de découvrir le contenu. Sans un bon titre, tous vos efforts de conception de contenu sont vains. Le meilleur article du monde n’est que perte de temps s’il n’est pas lu. Tout comme un magasin qui n’attire pas, à cause de sa vitrine poussiéreuse.
Convaincu ? Voici comment rédiger de meilleurs titres d’articles de blog.
Je vais vous donner une méthode en deux étapes.
- D’abord, écrivez votre titre de façon neutre.
- Séduction: comment se faire remarquer
- Comment choisir son vélo de compétition
- Comment cuisiner un bœuf bourguignon
- 5 façons d’investir en bourse
- 7 méthodes de relaxations efficaces
Vous avez remarqué comme ses titres sont juste… ennuyeux à mourir ? Je suis certain que vous n’auriez pas vraiment envie de lire ce qui se cache derrière, n’est-ce pas ? Même si c’est le meilleur article du monde.
- Puis, allez chercher le piment.
En clair, rajoutez le mot, l’expression qui va détonner. Alors, allons-y, transformons !
- Séduction: une façon curieuse, mais efficace pour se faire remarquer
- Comment choisir son vélo de compétition (et éviter la ruine)
- Comment cuisiner le bœuf bourguignon le plus fondant de l’univers connu
- 5 façons d’investir en bourse en limitant les sueurs froides
- Les 7 méthodes de relaxation du Dalaï-Lama
Ce n’est pas compliqué. Vous avez beaucoup de possibilités. Vous pouvez rajouter un nom connu. Vous pouvez rajouter un mot d’influence (j’en liste plus de 300 dans cet article). Vous pouvez attiser la curiosité. Vous pouvez jouer l’exagération. Vous pouvez jouer la carte de la sensualité. Vous pouvez inquiéter. Peu importe. Il faut juste le faire.
Allumez les lumières, montez le son, et ramenez du monde su votre blog ou votre chaine
Vous ne serez jamais seul sur internet. Vous serez toujours dans la bataille de l’attention. Les titres sont votre baguette magique.
C’est le même principe que la vitrine de Noel.
Votre blog ou vos vidéos fonctionnement de la même façon. Le titre amène le clic.
Et au diable les ronchons du « putaclic », ils ont tort. Vous savez pourquoi ?
Parce que le putaclic n’est pas obligatoire. Si vous tenez la promesse de votre titre, vous êtes juste un blogueur ou un youtubeur qui fait bien son travail.
Je vous ai promis dans cet article une façon curieuse d’attirer l’attention. On pourrait dire que c’est du putaclic…sauf que c’est exactement ce que je vous ai donné. J’ai tenu ma promesse. Vous pouvez même devenir un expert du titre en téléchargeant mon guide gratuit, offert sous cet article.
Le putaclic, c’est se comporter comme une entraineuse de bar à fille. C’est faire croire qu’il y aura une nuit torride au bout du compte, alors qu’en fait elle voulait juste se faire offrir des verres. Traduction: un titre n’est putaclic que si le contenu n’est pas à la hauteur.
Plus vos articles sont complets, crédibles, utiles, plus ils engagent l’audience, plus vous devriez travailler vos titres. Pour que les heures passées ne soient pas gâchées. Et pour qu’on entende votre instrument dans l’orchestre d’internet.
Vous n’évoquez pas la monétisation des groupes Facebook. Générer des communautés de lecteurs de 2.000, 5.000, 10.000 personnes centrées sur une thématique bien ciblée … ça doit bien ouvrir des perspectives ? Qu’en pensez vous ? Comment capitaliser là dessus ?
Très bon de rappeler l’importance du titre dans un contenu, merci André
Par contre je ne reçois plus de notification par mail lorsque un nouvel article où vidéo et publié sur ton blog , est ce que c’est volontaire ?
Merci beaucoup André ! Je comprends mieux l’importance d’ajouter de la spécificité, de la curiosité et des bénéfices dans mes titres. 😉