Je suis certain que vous êtes sceptique lorsque vous lisez des articles qui expliquent que le blogging est facile. Vous les avez peut-être crus au début, mais plus maintenant.
Oh, vu de loin, nous ne sommes que des hurluberlus qui écrivons sur internet. Installer WordPress, gratouiller quelques lignes, tout le monde pense que même sa vieille tante pourrait le faire.
Mais avouez-le : dès que vous vous y êtes mis sérieusement, vous avez réalisé que c’est aussi simple que de jongler les yeux bandés. Parce qu’un blogueur sérieux doit maitriser un minimum le marketing, l’écriture, la technique, les relations clients.
Alors facile, mon œil.
La prochaine étape est inévitable.
Devant tant d’obstacles, vous commencez à vous comparer aux autres blogueurs. Vous voyez vos concurrents plus lus. Plus populaires. Chaque lancement semble un succès, et ils étalent leurs réussites sur leur mur Facebook.
Et vous commencez à douter de vos propres capacités. La petite musique de l’autodestruction a déjà commencé.
Mais vous voulez que je vous dise un secret ?
Les gros ont foiré, eux aussi. Ils ont tâtonné. Eux aussi, ils ont ramé pour être lus et faire des ventes. Ils ne vous le disent pas. Mais ils sont passés par les chemins tortueux de l’échec.
Comment je le sais ? Parce qu’avant de dégager des bénéfices nets supérieurs à la paye d’un directeur général, il m’est arrivé de gagner en ligne moins d’un smic. Parce qu’avant de comprendre comment fonctionne le trafic et d’avoir plus de 130 commentaires sur le second article de ce blog, j’ai planté plusieurs sites.
J’ai commis des erreurs terribles en bloguant. J’ai ramé, douté. Failli abandonné. Comme vous. Et sans doute comme la grande majorité des gros blogueurs.
J’ai voulu lister mes plus grosses erreurs blogging. Pour que vous puissiez les éviter. Et pour que surtout, surtout, vous ne commenciez pas à croire que les autres sont meilleurs que vous parce que leurs résultats sont meilleurs pour l’instant.
Voici ma confession.
1: J’ai acheté du trafic et je l’ai senti passer
Retour en 2011. Mes premiers blogs. Un en particulier, celui sur le tir sportif, dont je vous ai déjà parlé.
J’étais littéralement écœuré.
Je bossais comme un malade pour être lu. Mais que voulez-vous, quand on est presque seul dans une thématique, cela rend les choses 1000 fois plus dures.
Je regardais chaque jour ma courbe Analytics, aussi plate que l’encéphalogramme d’un ver de terre. Désespérant.
Alors, je ne sais pas pourquoi, j’ai tapé « acheter du trafic » sur Google. Des sites très jolis sont apparus. Et pour 10 euros, j’ai acheté 1000 visiteurs par jour pendant 30 jours.
Au fond de moi, je savais bien que c’était stupide. Que ces visiteurs miracles étaient sans doute des Philippins payés au clic, ou un programme informatique, ou je ne sais quoi. Mais j’avais bossé si dur qu’il fallait que je voie la courbe de trafic bondir. Je pensais que cela allait « amorcer la pompe ».
Quel âne.
Le résultat ?
En effet, j’ai reçu 1000 visiteurs par jour. Aucun ne s’est inscrit. Et Google m’a puni en m’envoyant aux tréfonds des classements pour quelques temps.
Qu’ai-je fait pour redresser le coup ?
Je suis allé chercher mes lecteurs non pas en ligne, mais sur le terrain.
En décembre, j’ai fait imprimer des centaines de cartes de visites avec mon logo, l’adresse du site, et un calendrier au dos. J’ai listé tous les clubs de tir depuis le site de la fédération. Et j’ai posté 20 cartes à chaque club, en accompagnant le colis d’un petit mot de présentation et leur demandant de mettre les calendriers sur leurs comptoirs. Mon salon était transformé en centre de tri postal, ma femme et ma nièce de passage mises à contribution.
Long et fastidieux. Mais cela a marché. De nombreux clubs ont joué le jeu et mes premiers lecteurs assidus sont arrivés sur le site.
La leçon :
N’essayez jamais de tricher ou de tordre un système. Non seulement, vous vous ferez choper et punir par Google, mais en plus, cela ne marche pas.
Car vous voyez, pour vendre, votre blog a besoin de clients. Des êtres humains. Dotés d’intelligence et de libre-arbitre. Gardez donc en tête que personne ne vous laissera un euro si vous n’inspirez pas confiance. Alors oubliez les hacks et les astuces, et mettez le paquet sur le qualitatif.
2: J’ai gardé ma meilleure idée de formation…pour plus tard
2012.
C’était une idée en or. Une mine de diamant. J’allais faire 700 ventes à 100 euros. Sans le moindre doute. Je commençais à regarder les sites de voyages, me disant que j’irais bien découvrir la Sardaigne.
Pensez-vous. Une formation sur la préparation mentale, dans un sport comme le tir sportif qui réclame des nerfs d’aciers. Carton assuré. Mais je me suis dit qu’il fallait attendre. Attendre d’avoir encore plus de trafic, pour faire encore plus de ventes. L’histoire de quelques mois, tout au plus.
Bonne idée, non ? Alors j’ai travaillé dur, et le trafic de mon site a encore grimpé.
Puis, j’ai conçu mon produit. Rédigé ma page de vente. A moi les euros.
Et j’ai fait 8 ventes. Un de mes plus mauvais résultats.
Que s’était-il passé ? J’avais oublié qui était mon audience. C’est-à-dire, en majorité, des pratiquants loisirs, de niveau intermédiaire, qui font juste un ou deux concours par an, en local. Alors les techniques de méditation niveau Jeux Olympiques, mon audience s’en foutait.
Je suis tout simplement tombé dans le grand piège blogging : ne pas connaitre les attentes de mes clients.
La leçon :
Je n’aurais jamais dû attendre avant de lancer ce produit. J’y ai projeté des espoirs qui ont été déçus. Lancez vos produits. S’ils marchent maintenant, rien ne vous empêche de les re-proposer plus tard à vos nouveaux inscrits. Les vrais diamants sont éternels.
3: J’ai lu trop de blogs marketing différents et j’ai lancé 1000 chantiers à la fois
Vous savez comment ça se passe. Untel vous dit que les réseaux sociaux sont indispensables. Alors vous vous y investissez. Puis, un autre vous parle de Scoop-it, et affirme que c’est génial pour exposer vos articles. Et un autre blogueur vous expliquera comment optimiser le SEO de votre page en insérant des mots clés au fil de votre texte.
Et c’est comme ça tous les jours. Des centaines d’articles marketing sont publiés, vous incitant à faire ceci, ou à tester cela.
Très bien.
Je ne dis pas que tout cela est inexact (sachez toutefois que les mauvais conseils sont pléthores). Mais cela a surtout deux impacts terribles, mortels : la confusion, et la dispersion.
Je suis tombé dans ce piège. J’ai lu, moi aussi, dans le passé, trop de sites marketing. Je me suis lancé dans 50 chantiers à la fois. Pour être présent sur les réseaux. Un coup de SEO. Un coup de Facebook. Un coup de rédaction. Un coup de vente. Hop, une nouvelle astuce à tester alors que j’en ai plusieurs sur le feu.
Au final, je me suis beaucoup agité, et je n’ai pas beaucoup avancé. J’étais comme ces mecs dans les entreprises, qui font pleins de réunions, qui passent plein de coup de fils, qui courent dans tous les sens mais qui ne finissent rien.
La leçon :
J’ai appris à prioriser. En réfléchissant, au calme, j’ai compris que ce qui génère le trafic ce n’est pas les astuces, les hacks, les bidouilles. Mais la maitrise de 3 éléments clés. Le positionnement, la crédibilité, la promotion.
J’ai basé ma stratégie TraficMania sur ces piliers. Et bien que je sois allé à contre-courant de ce qu’on voit souvent (comme publier souvent par exemple), j’ai lancé et fait grandir ce blog, et il marche vraiment bien.
Mon conseil: si vous voulez éviter ce piège de vous disperser, je pense que vous ne devriez appliquer les conseils que d’un seul blogueur.
4: J’ai répondu aux attaques et j’ai perdu mon temps
J’en avais les mains qui tremblaient de colère. Devant mon écran, je ne pouvais pas croire en la violence des attaques que je lisais. Les gens écrivent de ces trucs sur internet. Je lisais des mots qu’on ne m’avait jamais prononcé en face à face.
Les haters. Les trolls. Le pire : ce ne sont pas vos lecteurs ou vos clients. Juste des gens qui crachent leur venin, parce qu’un truc ne leur revient pas.
La première fois, ça vous retourne le bide. Vraiment.
Parce que vous essayez de faire du mieux que vous pouvez. Aider vos lecteurs. Produire du contenu en majorité gratuit. Partager vos trouvailles dans vos articles, avec sincérité.
Vous vous demandez bien ce que cette personne que vous ne connaissez pas vous veut.
Et surtout, ça inquiète.
J’ai vraiment cru à l’époque que les critiques de quelques rageux allaient tuer mon affaire. Et quand votre blog est votre gagne-pain à 100%, vous vous demandez si tout n’est pas fichu.
Alors j’ai répondu. J’ai essayé de convaincre. De me justifier. Grosse erreur.
Pourquoi ?
- C’est inutile. Une fois que les gens ont un avis, c’est quasiment impossible d’en faire changer. Qu’il soit fondé ou pas. C’est comme si un gars de gauche voulait convaincre un gars de droite, ou inversement. Ça va débattre, aligner les arguments, mais à la fin, chacun est renforcé dans ses convictions initiales.
- C’est sans fin. Vous êtes seul face à plusieurs personnes trop heureuses qu’on leur donne de l’importance. Ils vont en remettre une couche, répondre, encore et encore. Le troll a plus de temps que vous.
- Ça n’a strictement aucune influence sur vos affaires. Il y a des blogueurs qui sont incendiés depuis des années, et ils sont toujours là.
La leçon :
La vérité, c’est que les internautes sont assez grands pour se faire un avis. Attaquer, ou répondre aux attaques ne change pas les opinions des gens. Ils viennent, ils lisent, et ils aiment ou pas. Point final, et il faut respecter cette opinion.
Alors je ne réponds plus. Les attaques idiotes sont inévitables dès que le lectorat est important.
Quoi que vous fassiez, vous devez admettre que 30% des gens seront fans, 50% des gens seront plus ou moins indifférents, et 20% vous détesteront. Quelle que soit la qualité de votre travail. En ligne, c’est ainsi. C’est un des mauvais côtés d’internet, et il faut juste vivre avec.
Attention. Vous pouvez répondre. Vous avez le droit de batailler contre ceux qui vous nuisent, si c’est votre truc. C’est même un moyen de promotion, le gout du sang attirant toujours une foule de curieux sur les réseaux (les mêmes qui regardent les accidents de voiture). Mais honnêtement, les clashs finissent toujours par lasser, et cela nuira à votre image à la longue.
Contentez-vous de faire du bon boulot. Pour le reste, les chiens aboient et la caravane passe.
5: J’ai cru qu’une bonne page de vente et un email suffisent pour gagner de l’argent avec un blog
Quel boulot.
Maitriser le marketing, la création de contenu, la promotion, installer le bazar technique. Et pire : si vous faites tout cela correctement, vous n’aurez QUE le trafic.
Pas les ventes.
Pour gagner de l’argent, il faut créer un produit dont votre audience a besoin. Puis convaincre vos lecteurs d’acheter.
J’ai suivi ce chemin long et tortueux lors de mes premiers blogs. J’étais ravi. Il ne me restait plus qu’à créer un bon argumentaire et balancer un email. Et hop, à moi la vie au bord de la piscine.
Patatras.
Bien sûr, vous devez avoir une bonne page de vente. Et qu’elle soit écrite ou vidéo, c’est un art très difficile à maitriser, qui demande beaucoup d’expérience. C’est là qu’on voit la différence entre les blogueurs talentueux et ceux qui ne font que reproduire les schémas qu’ils trouvent sur le web.
Mais le truc, c’est que seule, la page de vente n’est rien.
Ce qui vend vraiment, c’est le couple page de vente + campagne d’emails.
Vous avez peur d’envoyer 10 mails pour vendre un produit ? Vous avez tort. Car je peux vous dire que vous vendrez beaucoup moins.
- Oui, vous aurez quelques désinscriptions. Mais si vous êtes un blogueur qui amène de la valeur, votre audience supporte cette rafale d’emails. L’impact négatif est donc assez limité.
- Vous n’avez pas idée du nombre de gens qui attendent le dernier moment pour profiter d’une offre. Vous pouvez vendre 15%-20% en plus rien qu’en rappelant à vos inscrits que votre offre prend fin dans 2 heures.
La leçon :
Vendre repose sur une équipe de deux personnes. Madame page de vente et Madame campagne d’emails. Depuis que j’ai constaté la différence, je peux vous dire que j’appuie lourdement mes ventes avec les emails. Sans hésitation.
Vous n’avez pas idée de tout ce qu’on peut faire quand on est malin avec son auto-répondeur. Relances, segmentations de liste, upsells, offres adaptées, campagnes automatisées, promotions. Gardez en tête que s’il y a bien un adage qui est vrai en blogging, c’est que l’argent est dans la liste.
6: Je suis un gros faignant de procrastinateur, mais je me soigne
Ça, c’est une de mes failles. Je remets trop au lendemain. J’en ai conscience, je me bats contre cette tendance, mais je dois encore progresser. Je pense que c’est assez lié à ma personnalité. J’aime réfléchir et conceptualiser, donc cela m’éloigne parfois de l’action.
Et c’est un problème. Car la vie de blogueur passe par la création de contenu gratuit et payant. Et si je n’y prends pas garde, je ne tiens pas le rythme.
Mais j’ai trouvé la parade.
Et elle toute simple. Pour me forcer à quitter mon confortable monde des idées et passer en mode réalité, je m’astreints à suivre des habitudes et à écrire mes objectifs sur un calendrier.
Par exemple, je me force à écrire 1000 mots par jour. Mon objectif n’est pas de finir un article, ou d’en commencer un, mais d’écrire simplement 1000 mots, chaque jour. Cela me permet normalement de publier un peu plus fréquemment, de rédiger plus de pages de ventes pour mes clients. Vous verrez bien si je suis discipliné au cours de cette année 🙂
La leçon
Tu parles d’une révolution ! Etre discipliné et suivre un planning ?
Je vous vois ricaner.
Mais dites-moi, avez-vous un planning écrit ? Avez-vous des routines journalières ? Vous devriez. Cela rend la vie plus simple. Vous savez quand la journée est finie. Vous savez que vos objectifs financiers sont atteignables.
Alors ouvrez l’agenda de votre messagerie Gmail, Hotmail, ou reprenez un bon vieux carnet. Et décomposez vos tâches, jour après jour.
7: J’ai honte de le dire, mais j’ai fait le marchand de tapis
J’ai commencé à blogueur à une époque où le conseil marketing de qualité était plutôt rare. La majorité des sites vantaient l’argent facile, en faisant le minimum d’efforts. (Je suis con : c’est toujours le cas).
Et les pages de ventes étaient du même acabit. Agressives, poussives.
Manquant d’expérience blogging, j’ai repris les modèles que je voyais. Le résultat : un mauvais taux de conversion. Des emails que les gens n’ouvraient plus.
La leçon
Il a fallu du temps. Que j’apprenne. Que j’écrive beaucoup. Que cela devienne simple et fluide. Des centaines de pages noircies. Mais je ne regrette pas l’effort.
Parce que plus j’ai maitrisé l’écriture, moins j’ai été agressif dans mes promesses, et plus mes pages de ventes sont devenues sincères. Des offres intelligentes pour des lecteurs intelligents. Et la dernière cliente pour qui j’en ai rédigé une page de vente a vu son taux de conversion doubler. Sans agresser les lecteurs. Simplement en créant un lien, et en faisant une belle offre.
A retenir : vos ventes ne seront que le reflet de votre crédibilité et de la confiance qu’on vous accorde.
8: J’ai cassé mes prix pour vendre plus, et j’ai tué mon blog
Flashback. Un de mes premiers projets était sur la recherche d’emploi. CV, lettre de motivations, entretiens d’embauche.
Mon produit à 150 euros ne se vendait pas. Alors j’ai baissé son prix à 100 euros, puis 70.
Résultat ? Je n’ai pas fait plus de ventes. Le peu de clients que j’avais l’on mal pris. Et ceux qui hésitaient à acheter ont attendu, se disant que la semaine prochaine se serait sans doute encore moins cher.
Cela s’appelle une catastrophe industrielle.
La leçon :
J’ai cumulé les conneries.
Déjà, mon positionnement était trop large. A vouloir parler aux millions de chômeurs de France, je n’ai parlé à personne. Car quel lien y a-t-il entre jeune non diplômé qui galère et un ingénieur de 55 ans qui cherche un job depuis 3 ans ? Pas grand-chose. Le pilier du bon positionnement n’était pas là.
Le prix ensuite. Comment vendre un produit sur la rédaction de CV 150 euros alors que l’on trouve des livres à 15 euros chez les libraires ?
J’aurais dû cibler. Par exemple, « comment travailler dans le cinéma, la stratégie ». Là j’aurais pu vendre. Gardez bien en tête qu’une baisse de prix ne pourra jamais corriger un blog mal positionné. Ce sera simplement le coup de grâce pour parachever toutes vos erreurs.
9: Je croyais que ceux qui étaient meilleurs que moi…étaient vraiment meilleurs que moi
J’en parlais en introduction. Les mauvais résultats sont dévastateurs. Quand on n’est pas lu et que les ventes se limitent à 300 euros les bons mois, le doute s’installe comme un ver solitaire.
Ça ne vous quitte pas, et ça vous épuise.
Et cela vous fait faire des bêtises. Comme croire que les autres ont un secret. Ou qu’une astuce miracle va multiplier votre trafic par 20.
On enfile le costume du blogueur moins lu. Au lieu d’écrire mieux, vous écrivez plus. Au lieu de travailler votre offre, vous baissez vos prix. Catastrophe en vue.
La leçon :
N’enfilez jamais ce costume. Il colle à la peau. Il ruine votre propre estime. Les bons blogueurs ne sont pas meilleurs que vous. D’ailleurs dire qu’une personne est meilleure qu’une autre, cela n’a aucun sens. Oui, ils ont plus d’expérience. Ils ont appris à rédiger. Ils ont compris comment fonctionne le trafic.
Et c’est pour cela que les gens les lisent. Et tout ceci, vous pouvez apprendre à le faire.
Le mieux ? Appuyez sur pause. Si vous avez plus de 10 articles publiés et pas de visiteurs, il y a quelque chose que vous n’avez pas fait correctement. Rappelez-vous que le trafic est une équation basée sur le bon positionnement, la crédibilité et la promotion de contenu.
Alors ne doutez pas de vous-même, mais demandez plutôt de l’aide et des conseils.
10: J’ai trop attendu pour monétiser
« Monétiser ? Plus tard ». C’était mon mantra, à moi aussi.
Il y a 2 raisons qui font que les blogueurs attendent trop longtemps pour monétiser leur site :
- Vous n’avez pas assez de trafic, et cela ne vaut pas le coup de le faire maintenant.
- Que va dire votre audience ? Allez-vous prendre une volée de bois vert parce que vous essayez de vendre quelque chose ?
Ce sont des raisons idiotes. Laissez-moi développer.
Si vous n’avez pas assez de trafic, c’est que vous avez raté votre lancement. Je le répète souvent. Faites grandir votre liste avant de publier. Puis, ensuite, écrivez chez vous. Vous aurez alors une audience suffisante pour vendre un produit ou un service, directement. De plus, en vendant tout de suite, vous n’habituez pas votre audience au 100% gratuit. Personne n’est donc déçu si vous faites la bascule.
La leçon :
TraficMania a été correctement lancé et monétisé dans la foulée. Prenez un instant pour vous rappeler pourquoi vous avez commencé un blog. C’était sans doute pour dégager des revenus. Alors définissez ce que vous devez faire pour doper votre trafic. Apprendre à mieux rédiger ? Faire des articles invités, ou une campagne Facebook ?
Action.
Vous allez vous en sortir. Il n’y a qu’une seule erreur qui est définitive
Vous voyez ?
J’en ai fait de belles. J’ai vraiment planté des sites avant d’y arriver et de vraiment bien gagner ma vie en ligne. Et je vous jure que quasiment tout le monde y est passé.
Y a-t-il des exceptions ? Probablement. Ceux qui ont lancé des blogs il y a une dizaine d’années, au début, étaient seuls et les erreurs avaient moins de conséquences. Mais tous n’ont pas tenu la distance.
Ceux qui ne font plus d’erreurs maintenant les ont certainement déjà commises.
Maintenant, gardez votre calme. Car se disperser, être agressif dans les offres, ça se corrige. Ce n’est pas définitif. Vous pouvez apprendre à être crédible, à faire de la promotion de blog. Le seul truc qui ne pardonne pas, ce qui condamnera votre blog à la peine capitale, c’est le mauvais positionnement.
Si vous bloguez là où il n’y a pas de marché, si vous avez mal niché votre blog, c’est mort. Il vaut mieux contacter votre hébergeur, fermer le site, et recommencer autre chose.
C’est dur, je sais, car votre blog est votre bébé. Et vous voulez-vous battre pour lui. Mais tous les business ne sont pas adaptés au blogging, contrairement à ceux qui vous disent de bloguer sur votre passion. C’est ainsi.
Je suis passé par là, et j’ai fermé plusieurs sites. C’est un sale moment. Mais qui ne dure que jusqu’à ce que vous commenciez autre chose.
Pour les autres erreurs ? En fait, je pense que c’est comme le vélo. Quand on a pris 5 ou 6 gamelles, on fait attention, on accumule de l’expérience.
Planter des blogs et faire des erreurs est donc une étape normale dans la réussite finale de votre projet. Il n’y a rien de honteux à cela.
Le tout est d’être tenace, bien conseillé, et soutenu par votre entourage.
Maintenant, vous savez. Je suis passé par là. Quand je relis mes premiers posts sur mes vieux blogs, j’ai un peu honte. C’était bien plus mauvais que la plupart des créations des blogueurs débutants que je lis ici ou là..
Mais j’ai parcouru le chemin, en plusieurs années, et aujourd’hui, je fais les choses correctement.
Une dernière chose. Si vous reconnaissez dans cette liste quelques-unes de vos erreurs, ne soyez pas trop dur avec vous.
Parce que vos erreurs ne sont que des étapes qui vous amèneront vers le succès.
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bonjour André,
félicitations pour ce article vraiment pertinent et enrichissant.
Je le partage direct sur Twitter et aimerait quelques conseils de votre part
sur mon futur blog….
Cordialement
Alex- agpc33
Merci pour le partage Alex. Pour le reste, envoie moi un email.
A+
Merci pour ce retour d’expérience honnête et inspirant !
Une erreur récurrente des blogueurs est l’abandon.
Tout ce que tu cites dans l’article :
– voire les autres réussir et l’afficher sur leur page Facebook,
– se dire qu’ils sont vraiment meilleurs que nous et qu’on ne va pas y arriver,
– voir sa courbe de visites rester aussi plate que l’encéphalogramme d’un ver de terre,
… il est facile de se dire qu’on ferait mieux d’aller au ciné et d’arrêter nos conneries.
Le point commun de ces blogueurs à succès que l’on connait aujourd’hui ne serait il pas la persévérance ?
J’en suis convaincue. Il faut éviter toutes les conneries que tu as citées mais surtout : persévérer. Apprendre et toujours rebondir.
Au pire des cas ? On ferme un blog et on en ouvre un nouveau.
Bien d’accord. C’est le chemin que j’ai suivi. rater des blogs, mais en gardant en moi la certitude que je progressais et que cela porterait ses fruits!
Encore un super article André !
Que du vécu et ça se sent. Le problème pour moi, c’est que je vis actuellement nombre de tes déboires passés.
Mon blog génère du trafic de qualité et le taux de rebond ne cesse de s’améliorer (à l’approche du 50 %), mais je ne sais pas monétiser.
Je vais essayer de digérer cet article pour en tirer les bonnes leçons pour moi.
Merci pour cet article très pratique,
Stéphane
La monétisation n’est jamais simple. Une piste: que veulent tes lecteurs? Que peux tu les aider à résoudre?
Encore un article qui tombe à pic ! Je suis en pleine promotion de l’abonnement premium du blog (qui soit dit en passant est un très bon moyen de se faire un revenus réguliers mais il faut vraiment bien connaitre son lectorat pour faire THE offre qui ne te fait pas perdre des lecteurs). J’ai écrit des articles promotionnels, pour le moment je suis très contente je suis à 73% de mon objectif de vente. Dans 2 jours l’offre de promotion se finie. J’allais attendre comme ça bêtement.
Puis je lis « point n°5 J’ai cru qu’une bonne page de vente et un email suffisent pour gagner de l’argent avec un blog ». Allez hop, je file sur SG faire une petite campagne de mail qui rappelle que l’offre finit dans 2 jours, rebelote demain et après demain !
je devrais lire ton blog chaque matin avant de commencer à bosser, comme une prescription, ça me met optimum xD
Salut Mélanie, c’est clair, une campagne d’emails qui insiste donne de biens meilleurs résultats.
Bonjour André,
Merci pour cet article finalement motivant.
Moi qui hésite encore à monétiser… je crois que finalement je vais me lancer.
Et puis de toute façon, ça ne sert à rien de repousser encore et encore. Même si les ventes ne sont pas une réussite, c’est l’occasion de comprendre nos erreurs et de faire mieux la prochaine fois.
Comme tu dis, on apprend de nos erreurs et c’est comme cela que l’on devient bon.
Excellente journée.
bonne chance pour ton projet!
Bonjour André,
Bravo pour cet article, j’aurais aimé le lire il y a quelques années déjà. Il démystifie les succès des blogueurs de référence, et c’est rassurant pour nous autres les aspirants.
Bonne continuation.
Merci Jean-Luc, ravi que ce post te plaise.
Je compatis, et approuve … non seulement pour le blogging mais pour le business en général, j’en garde en particulier :
– Ne pas baisser ses prix ( sauf volonté de faire un geste, par exemple pour de l’associaitf)
– Ne pas se penser mauvais : je suis là parce que j’y suis arrivé
– Ne pas se disperser
– Travailler au lieu de croire aux chimères, de manière à devoir moins travailler par la suite
Merci donc pour cet article
Oui, la baisse de prix, cela marche pour une promo temporaire, là, pas de problème… Mais quand on baisse fortement ses prix et pour de bon,c’est un jeu très dangereux.
Bonjour André et mer ci pour cet article très instructif,
Moi je me posais une question: tu dis qu’il ne faut pas monétiser trop tard….le soucis que j’ai actuellement c’est qu’il me semble être très long de définir un produit, le creer (du contenu jusqu’à la page de vente) et cela en plus de connaitre les attentes des lecteurs, de bien se positionner, d’écrire du contenu de qualité….
En d’autres termes, tout cela prend beaucoup de temps, ce qui a pour consequence une monétisation (tout du moins il me semble, mais j’espère me tromper! ), tardive….
Par exemple, dans mon cas, je suis en train de concevoir un e-book qui ne devait me prendre que 3 à 6 mois maximum à rédiger. Au final, je n’ai pas encore terminé et j’en suis déjà à 7,5 mois !! (Je preçise que je n’ai que les soir et 2 après-midi par semaine pour travailler déçu….). Et cet e-book sera commercialisé sur un blog avec qui je suis en lien, car je n’ai pas encore commencé mon blog….faute de temps…
Dàns tout les cas, merci pour tes précieux conseils que ce soit dàns tes articles ou par le biais de la messagerie de la formation!
PAul
En fait, je ne monétiserais pas avec des ebooks, car avec quelques centaines d’inscrits ce n’est pas l bonne méthode. Je vendrais plutot du coaching.
Le processus c’est: reflechir a son positionnement et son offre, la valider. Créer le blog, faire monter sa liste, publier, vendre. 5-6 mois de boulot pour un débutant. Quand je dis de ne pas attendre, c’est ne pas attendre dès que tu publies chez toi. mais c’est vrai qu’en amont, il y a du taf.
Salut André et merci pour le retour d’expérience (une bonne atomique en vérité) !
Comme j’ai pu le contacter (avec mes 2 ans d’expérience maintenant), j’ai fait plus ou moins les mêmes erreurs que toi (la 1ère, la 3ème, la 4ème et la 9ème) et j’ai commis de très belles erreurs que tu m’as d’ailleurs bien fait comprendre la dernière fois comme le fait d’être généraliste, ne pas connaître son audience, ne pas suffisamment promouvoir et parler dans le miroir (sans émotion).
Et ce n’est pas tout, le pire est au niveau du positionnement quand j’ai débuté il y a 2 ans comme par exemple être dans une niche non monétisation, créer un blog d’actualité, copier les articles des autres blogs (c’est la pire erreur que j’ai commis et je sais que c’est vraiment mal de l’avoir fait) et être dans une thématique saturé et qui ne me correspondait pas à mes envie. Bref, j’en ai des tonnes sur le dos.
Avec tout ça dans mon livre de palmarès de blogueur, j’ai dû réfléchir un bon moment (et beaucoup lire aussi) pendant les vacances pour enfin réaliser comment je dois vraiment bloguer sur le web (en gros, j’ai fait un vrai brainstorming à la Einstein) et ça m’a d’ailleurs aidé à mûrir un peu dans ma tête aussi (car il en faut pour avancer).
Bref, je n’ai pas passé mes journées à Miami ou autre pendant 2 mois d’affilés, car j’ai passé mes journées à corriger mes erreurs, apprendre les bonnes habitudes, à progresser dans la construction de mon nouveau blog sur YouTube finalement (car j’ai une préférence pour la vidéo YouTube que le réseau social Facebook).
Pour le moment, je me bouge les fesses pour voir quel est le contenu qui correspond à mon audience (j’ai mes idées et j’ai d’ailleurs presque fini mon guide sur une étude de cas d’un blogueur complètement débutant AVEC résultat comme tu l’as dis) et je commence à apparaître sur les autres blogs et chaînes YouTube des autres (un peu comme ici pour être tout à fait honnête).
En tout cas, ça me fait du bien de reprendre le pied surtout que j’ai tout le temps pour ça (je ne travaille plus pour un patron et donc, j’ai de quoi avoir le temps libre pour avancer sur le blog) et ça me permet maintenant de rattraper mon retard de 2 ans même si je n’ai pas besoin de faire un sprint sur un kilomètre pour ça, mais plutôt de faire le marathon pour avancer lentement et tenir le plus longtemps possible.
Voilà où j’en suis et maintenant. Bref, je reprends les petites habitudes d’avant (avant les vacances) pour te dire où j’en suis chaque semaine sur mon blog.
Ciao ! 😉
Ok Raphael, tu sembles avoir pris les choses en mains et aller dans la bonne direction, bonne chance!
En effet, la multitude de blogs webmarketing et la dispersion de leurs sujets m’ont vite enquiquinés ! Merci pour ta tenue de route André !
La procrastination est aussi un de mes vilains défauts : oui, penser est plus confortable qu’entrer en action, et puis on ne se confronte pas à notre potentielle médiocrité. Par contre, pour ce qui est du planning que j’ai déjà tenté plusieurs fois, ce n’est pas une grande réussite pour ma part. Ma personnalité n’aime pas vraiment les contraintes de temps, alors elle refuse de se conformer à un planning…
Je liste alors des tâches importantes, que je réalise au fur et à mesure de mes possibilités, mais que je réalise vraiment, puisque ça fait tellement du bien d’Accomplir.
J’ai conscience de ne pas être très rentable, en tout cas pas comme je le souhaiterais, mais je travaille aussi sur ce défaut…
Je pense que ce qui compte, c est deja d avoir conscience de ses faiblesses, et de commencer doucement a s ameliorer…et cest deja beaucoup.
De bons conseils qui aideront beaucoup de personnes j’en suis sûr (moi le premier).
Notamment les erreurs sur la monétisation, je trouve ça fondamental de voir quels sont les pièges pour mieux les éviter.
Je retiendrai cette citation en particulier : « Vos ventes ne seront que le reflet de votre crédibilité et de la confiance qu’on vous accorde. »
Merci André pour cet article 🙂
Merci Theo
Merci André pour ces articles inspirants. J’ai hésité à me lancer dans un blog mais tes articles me donnent un cadre qui vont me permettre d’avancer.
j espere que cela te sera utile!
Je confirme qu’acheter du trafic n’est pas la bonne solution pour booster son blog, comme tu le dis ça donne l’effet inverse.
Il n’y a pas de recette miracle, il faut beaucoup travailler et patienter.
En effet, les sites qui « vendent » du trafic sont à éviter. Par contre on peut faire des campagnes payantes adwords, FB ou Twitter, ce n’est pas du tout la même chose.
Perseverez. Personne n y arrive du premier coup.
Merci André pour cet article très instructif. Novice en la matière, je suis encore loin de la préoccupation de monétisation de mon blog! J’en suis à l’encéphalogramme « plat comme un vers »! Mais grâce à vous, je ne perds pas espoir d’être lue et vais préserver en suivant vos conseils.
Ok, faites surtout de la promotion plus que de la publication.
Merci pour cet article utile et qui transpire la sincérité. Vous soulignez à quel point il est difficile de s’abreuver aux bonnes personnes pour apprendre des choses sur le blogging. C’est mon écueil, je lis beaucoup de choses à droite et à gauche dur de s’y retrouver. Mais quand on vient chez vous tout paraît plus clair!
Merci encore et continuez s’il vous plait!
ah oui, attention à la confusion quand vous lisez des articles à droite ou à gauche…
Super article qui j’en suis sûr, va me permettre d’éviter bien des écueils pour la création de mon nouveau blog. Bon courage pour la suite 🙂
Merci Maxime
Salut André,
Ça vaut le coût, cet article est riche en conseil. Merci de l’avoir concerver jusqu’à maintenant.
Merci à vous